christian 235 اشتراک گذاری ارسال شده در 1 مهر، ۱۳۸۹ Jeune lion en cage Par : jacques prevert Captif, un jeune lion grandissait, et plus il grandissait plus les barreaux de sa cage grossissaient, du moins c'est le jeune lion qui le croyait... en réalité, on le changeait de cage pendant son sommeil. Quelquefois, des hommes venaient et lui jetaient de la poussière dans les yeux, d'autres lui donnaient des coups de canne sur la tête et il pensait : "Ils sont méchants et bêtes mais ils pourraient l'être davantage, ils ont tué mon père, ils ont tué ma mère, ils ont tué mes frères, un jour sûrement ils me tueront qu'est-ce qu'ils attendent?" Et il attendait aussi. Et il ne se passait rien. Un beau jour: du nouveau... Les garçons de la ménagerie placent des bancs devant la cage, des visiteurs entrent et s'installent. Curieux, le lion les regarde... Les visiteurs sont assis... ils semblent attendre quelque chose... un contrôleur vient voir s'ils ont bien pris leurs tickets il y a une dispute, un petit monsieur s'est placé au premier rang... il n'a pas de ticket... alors le contrôleur le jette dehors à coups de pied dans le ventre, tous les autres applaudissent. Le lion trouve que c est très amusant et croit que les hommes sont devenus plus gentils et qu'ils viennent simplement voir comme ça en passant: "Ça fait bien dix minutes qu'ils sont là, pense-t-il, et personne ne m'a fait de mal, C'est exceptionnel, ils me rendent visite en toute simplicité je voudrais bien faire quelque chose pour eux ... " Mais la porte de la cage s'ouvre brusquement et un homme apparat en hurlant: "Allez, Sultan, saute, Sultan!" et le lion est pris d'une légitime inquiétude car il n’a encore jamais vu de dompteur. Le dompteur a une chaise dans la main, il tape avec la chaise contre les barreaux de la cage, sur la tête du lion, un peu partout, un pied de la chaise casse, l'homme jette la chaise et, sortant de sa poche un gros revolver, il se met à tirer en l'air. "Quoi? dit le lion, qu’ est-ce que c’est que ça? Pour une fois que je reçois du monde, voilà un fou, un énergumène qui entre ici sans frapper, qui brise les meubles et qui tire sur mes invités ce n’est pas comme il faut", et sautant sur le dompteur il entreprend de le dévorer plutôt par désir de faire un peu d'ordre que par pure gourmandise... Quelques-uns des spectateurs s'évanouissent, la plupart se sauvent, le reste se précipite vers la cage et tire le dompteur par les pieds on ne sait pas trop pourquoi, mais l'affolement c'est l'affolement n'est-ce pas? Le lion n'y comprend rien, ses invités le frappent à coup de parapluie, c’est un horrible vacarme. Seul un Anglais reste assis dans son coin et répète: "Je l'avais prévu, ça devait arriver, il y a dix an que je l'avais prédit ... " Alors tous les autres se retournent contre lui et crient: "Qu'est-ce que vous dites?... C'est de votre faute tout ce qui arrive, sale étranger, est-ce que vous avez seulement payé votre place?". Etc., etc. Et voilà l'Anglais qui reçoit lui aussi des coups de parapluie... "Mauvaise journée pour lui aussi!" pense le lion. بچه شیر در قفس ژاک پره ور ترجمه: برای مشاهده این محتوا لطفاً ثبت نام کنید یا وارد شوید. ورود یا ثبت نام یک بچه شیر اسیر که در قفس بود بتدریج بزرگ می شد و رشد می کرد اما پنداری که میله های قفس هم هماهنگ با رشد او بزرگ می شدند ! البته این آن چیزی بود که بچه شیر خیال می کرد اما در واقع وقتی که شیر در خواب بود میله های قفس او را عوض می کردند ! بعضی وقتها هم آدم ها به دیدن او می آمدند که گروهی در چشم او خاک می ریختند و گروه دیگر با عصا بر سرش می کوبیدند ! او با خود می اندیشید که : آنها خیلی بدجنس و نادان هستند !اما می توانند بد تر از این ها با من رفتار کنند !آنها پدرم را کشتند آنها مادرم را کشتند و آنها برادرانم را هم کشتند بی شک یک روز من را هم خواهند کشت اما منتظر چی هستند ؟ چرا مرا نمی کشند ؟ بچه شیر همچنان انتظار می کشید اما هیچ خبری نبود . تا یک روز ناگهان پسران باغ وحش ، شروع به چیدن تعداد زیادی نیمکت در مقابل قفس شیر کردند . بازدید کننده ها وارد شدند و روی نیمکت ها مستقر شدند . شیر جوان با کنجکاوی به آنها نگاه می کرد .! تما شا چیان سر جای شان نشستند انگار منتظر چیزی بودند ! ماموری برای بررسی بلیط ها وارد شد تا ببیند که کسی بدون بلیط وارد نشده باشد. ناگهان مشاجرهای در گرفت مردی کوتاه قد که ردیف اول نشسته بود بلیط نداشت ! کنترل چی لگدی حواله شکم او کرد و او را بیرون انداخت در حالی که دیگران او را تشویق می کردند! این ماجرا به نظر بچه شیر سرگرم کننده و جالب آمد و فکر کرد که آدمها مهربان شده اند وفقط در حالی که از آنجا عبور می کرده اند آمده اند تا او را هم تماشا کنند.! شیر پا خود اندیشید که : حدود ده دقیقه است که آدمها اینجا هستند اما هیچ کدام باعث آزار او نشده اند ! و این فوق العاده است آنها از من دیدن کرده اند کاش من هم می توانستم برای سرگرمی شان کاری انجام بدهم ! اما ناگهان در قفس گشوده شد و مرد ی فریاد زنان وارد شد ! مرد می گفت : " سلطان برو ! سلطان بپر !" بچه شیر دچار یک نگرانی به جا شد چون او تا این موقع رام کننده شیر را ندیده بود ! رام کننده یک صندلی در دست داشت او صندلی را به میله های قفس و سپس بر سر بچه شیر کوبید ناگهان یکی از پایه های میز شکست ! مرد صندلی را پرت کرد و از جیبش یک هفت تیر بزرگ در آورد و چند گلوله در هوا شلیک کرد ! شیر با خود گفت :چی شده ؟ چه اتفاقی رخ داده است برای یک بار که گروهی برای دیدن من آمده اند یک آدم دیوانه و ناهنجار بدون اجازه وارد قفس شده و صندلی می شکند و روی سر دعوت شدگان تیر هوایی شلیک می کند ! این کار درست نیست ! بعد شیر روی مرد پرید البته این کار او برای برقراری نظم بود تا از روی شکم پرستی! برخی از تماشا چیان با دیدن حمله شیر به رام کننده، بیهوش شدند ! و بقیه به سمت قفس شیر هجوم آوردند و پاهای مرد رام کننده را گرفتند و او را از قفس بیرون کشیدند ! کسی نفهمید چرا اینطور شد . دیوانگی ،دیوانگی است دیگر ! شیر از این اوضاع سر در نمی آورد مهمانان با چتر بر سر او می کوبیدند !عجب جار و جنجال هراسناکی بود ! در این میان تنها یک مرد انگلیسی گوشه ای نشسته بود و مدام تکرار می کرد که : من این رویداد را پیش بینی کرده بودم ! بایستی این اتفاق می افتاد !ده سالی می شود که من این حادثه را پیش بینی کرده ام ! ناگهان تمام حضار به طرف مرد انگلیسی برگشتند و فریاد زدند : مقصر تمام این اتفاقات تو هستی ! ای اجنبی کثیف ! بگو ببینم بلیط تهیه کرده اید یا نه !؟ و غیره وغیره... حالا نوبت مرد انگلیسی بود که اماج ضربات چتر قرار گیرد ! شیر با خود گفت : برای او هم امروز روز بدی بود ! 1 لینک به دیدگاه
christian 235 مالک اشتراک گذاری ارسال شده در 1 مهر، ۱۳۸۹ LA REMPAILLEUSE G. de Maupassant C'était la fin du dîner d'ouverture de chasse chez le marquis de Bertrans. Onze chasseurs, huit jeunes femmes et le médecin du pays étaient assis autour de la grande table illuminée, couverte de fruits et de fleurs. On vint à parler d'amour, et une grande discussion s'éleva, l'éternelle discussion, pour savoir si on pouvait aimer vraiment une fois ou plusieurs fois. On cita des exemples de gens n'ayant jamais eu qu'un amour sérieux ; on cita aussi d'autres exemples de gens ayant aimé souvent, avec violence. Les hommes, en général, prétendaient que la passion, comme les maladies, peut frapper plusieurs fois le même être, et le frapper à le tuer si quelque obstacle se dresse devant lui. Bien que cette manière de voir ne fût pas contestable, les femmes, dont l'opinion s'appuyait sur la poésie bien plus que sur l'observation, affirmaient que l'amour, l'amour vrai, le grand amour, ne pouvait tomber qu'une seule fois sur un mortel, qu'il était semblable à la foudre, cet amour, et qu'un coeur touché par lui demeurait ensuite tellement vidé, ravagé, incendié, qu'aucun autre sentiment puissant, même aucun rêve, n'y pouvait germer de nouveau. Le marquis, ayant aimé beaucoup, combattait vivement cette croyance : - Je vous dis, moi, qu'on peut aimer plusieurs fois avec toutes ses forces et toute son âme. Vous me citez des gens qui se sont tués par amour, comme preuve de l'impossibilité d'une seconde passion. Je vous répondrai que, s'ils n'avaient pas commis cette bêtise de se suicider, ce qui leur enlevait toute chance de rechute, ils se seraient guéris ; et ils auraient recommencé, et toujours, jusqu'à leur mort naturelle. Il en est des amoureux comme des ivrognes. Qui a bu boira - qui a aimé aimera. C'est une affaire de tempérament, cela. On prit pour arbritre le docteur, vieux médecin parisien retiré aux champs, et on le pria de donner son avis. Justement il n'en avait pas : - Comme l'a dit le marquis, c'est une affaire de tempérament ; quant à moi, j'ai eu connaissance d'une passion qui dura cinquante-cinq ans sans un jour de répit, et qui ne se termina que par la mort. La marquise battit des mains. - Est-ce beau cela ! Et quel rêve d'être aimé ainsi ! Quel bonheur de vivre cinquante-cinq ans tout enveloppé de cette affection acharnée et pénétrante ! Comme il a dû être heureux et bénir la vie celui qu'on adora de la sorte ! Le médecin sourit : - En effet, Madame, vous ne vous trompez pas sur ce ce point, que l'être aimé fut un homme. Vous le connaissez, c'est M. Chouquet, le pharmacien du bourg. Quant à elle, la femme, vous l'avez connue aussi, c'est la vieille rempailleuse de chaises qui venait tous les ans au château. Mais je vais me faire mieux comprendre. L'enthousiasme des femmes était tombé ; et leur visage dégoûté disait : "Pouah !", comme si l'amour n'eût dû frapper que des êtres fins et distingués, seuls dignes de l'intérêt des gens comme il faut. Le médecin reprit : - J'ai été appelé, il y a trois mois, auprès de cette vieille femme, à son lit de mort. Elle était arrivée, la veille, dans la voiture qui lui servait de maison, traînée par la rosse que vous avez vue, et accompagnée de ses deux grands chiens noirs, ses amis et ses gardiens. Le curé était déjà là. Elle nous fit ses exécuteurs testamentaires, et, pour nous dévoiler le sens de ses volontés dernières, elle nous raconta toute sa vie. Je ne sais rien de plus singulier et de plus poignant. Son père était rempailleur et sa mère rempailleuse. Elle n'a jamais eu de logis planté en terre. Toute petite, elle errait, haillonneuse, vermineuse, sordide. On s'arrêtait à l'entrée des villages, le long des fossés ; on dételait la voiture ; le cheval broutait ; le chien dormait, le museau sur ses pattes ; et la petite se roulait dans l'herbe pendant que le père et la mère rafistolaient, à l'ombre des ormes du chemin, tous les vieux sièges de la commune. On ne parlait guère dans cette demeure ambulante. Après les quelques mots nécessaires pour décider qui ferait le tour des maisons en poussant le cri bien connu : "Remmmpailleur de chaises !", on se mettait à tortiller la paille, face à face ou côte à côte. Quand l'enfant allait trop loin ou tentait d'entrer en relations avec quelque galopin du village, la voix colère du père la rappelait : "Veux-tu bien revenir ici, crapule !". C'étaient les seuls mots de tendresse qu'elle entendait. Quand elle devint plus grande, on l'envoya faire la récolte des fonds de sièges avariés. Alors elle ébaucha quelques connaissances de place en place avec les gamins ; mais c'étaient, cette fois, les parents de ses nouveaux amis qui rappelaient brutalement leurs enfants : "Veux-tu bien venir ici, polisson ! Que je te voie causer avec les va-nu-pieds !...". Souvent les petits gars lui jetaient des pierres. Des dames lui ayant donné quelques sous, elle les garda soigneusement. Un jour - elle avait alors onze ans - comme elle passait par ce pays, elle rencontra derrière le cimetière le petit Chouquet qui pleurait parce qu'un camarade lui avait volé deux liards. Ces larmes d'un petit bourgeois, d'un de ces petits qu'elle s'imaginait dans sa frêle caboche de déshéritée, être toujours contents et joyeux, la bouleversèrent. Elle s'approcha, et, quand elle connut la raison de sa peine, elle versa entre ses mains toutes ses économies, sept sous, qu'il prit naturellement, en essuyant ses larmes. Alors, folle de joie, elle eut l'audace de l'embrasser. Comme il considérait attentivement sa monnaie, il se laissa faire. Ne se voyant ni repoussée, ni battue, elle recommença ; elle l'embrassa à pleins bras, à plein coeur. Puis elle se sauva. Que se passa-t-il dans cette misérable tête ? S'est-elle attachée à ce mioche parce qu'elle lui avait sacrifié sa fortune de vagabonde, ou parce qu'elle lui avait donné son premier baiser tendre ? Le mystère est le même pour les petits que pour les grands. Pendant des mois, elle rêva de ce coin de cimetière et de ce gamin. Dans l'espérance de le revoir, elle vola ses parents, grappillant un sou par-ci, un sou par-là, sur un rempaillage, ou sur les provisions qu'elle allait acheter. Quand elle revint, elle avait deux francs dans sa poche, mais elle ne put qu'apercevoir le petit pharmacien, bien propre, derrière les carreaux de la boutique paternelle, entre un bocal rouge et un ténia. Elle ne l'en aima que davantage, séduite, émue, extasiée par cette gloire de l'eau colorée, cette apothéose des cristaux luisants. Elle garda en elle son souvenir ineffaçable, et, quand elle le rencontra, l'an suivant, derrière l'école, jouant aux billes avec ses camarades, elle se jeta sur lui, le saisit dans ses bras, et le baisa avec tant de violence qu'il se mit à hurler de peur. Alors, pour l'apaiser, elle lui donna son argent : trois francs vingt, un vrai trésor, qu'il regardait avec des yeux agrandis. Il le prit et se laissa caresser tant qu'elle voulut. Pendant quatre ans encore, elle versa entre ses mains toutes ses réserves, qu'il empochait avec conscience en échange de baisers consentis. Ce fut une fois trente sous, une fois deux francs, une fois douze sous (elle en pleura de peine et d'humiliation, mais l'année avait été mauvaise) et la dernière fois, cinq francs, une grosse pièce ronde, qui le fit rire d'un rire content. Elle ne pensait plus qu'à lui ; et il attendait son retour avec une certaine impatience, courait au-devant d'elle en la voyant, ce qui faisait bondir le coeur de la fillette. Puis il disparut. On l'avait mis au collège. Elle le sut en interrogeant habilement. Alors elle usa d'une diplomatie infinie pour changer l'itinéraire de ses parents et les faire passer par ici au moment des vacances. Elle y réussit, mais après un an de ruses. Elle était donc restée deux ans sans le revoir ; et elle le reconnut à peine, tant il était changé, grandi, embelli, imposant dans sa tunique à boutons d'orr. Il feignit de ne pas la voir et passa fièrement près d'elle. Elle en pleura pendant deux jours ; et depuis lors elle souffrit sans fin. Tous les ans elle revenait ; passait devant lui sans oser le saluer et sans qu'il daignât même tourner les yeux vers elle. Elle l'aimait éperdument. Elle me dit : "C'est le seul homme que j'aie vu sur la terre, monsieur le médecin ; je ne sais pas si les autres existaient seulement". Ses parents moururent. Elle continua leur métier, mais elle prit deux chiens au lieu d'un, deux terribles chiens qu'on n'aurait pas osé braver. Un jour, en revenant dans ce village où son coeur était resté, elle aperçut une jeune femme qui sortait de la boutique Chouquet au bras de son bien-aimé. C'était sa femme. Il était marié. Le soir même, elle se jeta dans la mare qui est sur la place de la Mairie. Un ivrogne attardé la repêcha, et la porta à la pharmacie. Le fils Chouquet descendit en robe de chambre, pour la soigner, et, sans paraître la reconnaître, la déshabilla, la frictionna, puis il lui dit d'une voix dure : "Mais vous êtes folle ! Il ne faut pas être bête comme ça !". Cela suffit pour la guérir. Il lui avait parlé ! Elle était heureuse pour longtemps. Il ne voulut rien recevoir en rémunération de ses soins, bien qu'elle insistât vivement pour le payer. Et toute sa vie s'écoula ainsi. Elle rempaillait en songeant à Chouquet. Tous les ans, elle l'apercevait derrière ses vitraux. Elle prit l'habitude d'acheter chez lui des provisions de menus médicaments. De la sorte elle le voyait de près, et lui parlait, et lui donnait encore de l'argent. Comme je vous l'ai dit en commençant, elle est morte ce printemps. Après m'avoir raconté toute cette triste histoire, elle me pria de remettre à celui qu'elle avait si patiemment aimé toutes les économies de son existence, car elle n'avait travaillé que pour lui, disait-elle, jeûnant même pour mettre de côté, et être sûre qu'il penserait à elle, au moins une fois, quand elle serait morte. Elle me donna donc deux mille trois cent vingt-sept francs. Je laissai à M. le curé les vingt-sept francs pour l'enterrement, et j'emportai le reste quand elle eut rendu le dernier soupir. Le lendemain, je me rendis chez les Chouquet. Ils achevaient de déjeuner, en face l'un de l'autre, gros et rouges, fleurant les produits pharmaceutiques, importants et satisfaits. On me fit asseoir ; on m'offrit un kirsch, que j'acceptai ; et je commençai mon discours d'une voix émue, persuadé qu'ils allaient pleurer. Dès qu'il eut compris qu'il avait été aimé de cette vagabonde, de cette rempailleuse, de cette rouleuse, Chouquet bondit d'indignation, comme si elle avait volé sa réputation, l'estime des honnêtes gens, son honneur intime, quelque chose de délicat qui lui était plus cher que la vie. Sa femme, aussi exaspérée que lui, répétait : "Cette gueuse ! cette gueuse ! cette gueuse!...". Sans pouvoir trouver autre chose. Il s'était levé ; il marchait à grands pas derrière la table, le bonnet grec chaviré sur une oreille. Il balbutiait : "Comprend-on ça, docteur ? Voilà de ces choses horribles pour un homme ! Que faire, Oh ! si je l'avais su de son vivant, je l'aurais fait arrêter par la gendarmerie et flanquer en prison. Et elle n'en serait pas sortie, je vous en réponds !". Je demeurais stupéfait du résultat de ma démarche pieuse. Je ne savais que dire ni que faire. Mais j'avais à compléter ma mission. Je repris : "Elle m'a chargé de vous remettre ses économies, qui montent à deux mille trois cent francs. Comme ce que je viens de vous apprendre semble vous être fort désagréable, le mieux serait peût-tre de donner cet argent aux pauvres". Ils me regardaient, l'homme et la femme, perclus de saisissement. Je tirai l'argent de ma poche, du misérable argent de tous pays et de toutes les marquess, de l'or et de sous mêlés. Puis je demandai : "Que décidez-vous ?". Madame Chouquet parla la première : "Mais puisque c'était sa dernière volonté, à cette femme... il me semble qu'il nous est bien difficile de refuser". Le mari, vaguement confus, reprit : "Nous pourrions toujours acheter avec ça quelque chose pour nos enfants". Je dis d'un air sec : "Comme vous voudrez". Il reprit : "Donnez toujours, puisqu'elle vous en a chargé ; nous trouverons bien moyens de l'employer à quelque bonne oeuvre". Je remis l'argent, je saluai, et je partis. Le lendemain Chouquet vient me trouver et, brusquement : - "Mais elle a laissé ici sa voiture, cette... cette femme. Qu'est-ce que vous en faites, de cette voiture ? - Rien, prenez-là si vous voulez. - Parfait ; cela me va ; j'en ferai une cabane pour mon potager. Il s'en allait. Je le rappelai. "Elle a laissé aussi son vieux cheval et ses deux chiens. Les voulez-vous ?". Il s'arrêta, surpris : "Ah ! non, par exemple ; que voulez-vous que j'en fasse ? Disposez-en comme vous voudrez". Et il riait. Puis il me tendit sa main que je serrai. Que voulez-vous ? Il ne faut pas, dans un pays, que le médecin et le pharmacien soient ennemis. J'ai gardé les chiens chez moi. Le curé, qui a une grande cour, a pris le cheval. La voiture sert de cabane à Chouquet ; et il a acheté cinq obligations de chemin de fer avec l'argent. Voilà le seul amour profond que j'aie rencontré, dans ma vie". Le médecin se tut. Alors la marquise, qui avait des larmes dans les yeux, soupira : - "Décidément, il n'y a que les femmes pour savoir aimer !". تعمیرکار مبل دو موپاسان ترجمه: برای مشاهده این محتوا لطفاً ثبت نام کنید یا وارد شوید. ورود یا ثبت نام آخر شامی بود که به مناسبت آغاز فصل شکار در خانه مارکوئز دو برتران ( 1) برگزار شده بود یازده شکارچی و هشت زن جوان و دکتر محل دور میزی که پر از میوه و گل بود و غرق در نور شده بود نشسته بودند . سخن از " عشق" به میان آمد ناگهان بحث گرم و پر شوری در گرفت بحث جاودان و همیشگی که آیا انسان می تواند بطور مکرر عشق بورزد و عاشق شود ؟ یا این کار فقط یکبار صورت می پذیرد ؟ کسانی که فقط یک بار دلبسته بودند مثالهای گوناگون زدند و کسانی که بارها پر شور و آتشین دل بسته بودند هم مواردی را ذکر کردند . مردان معتقد بودند که عشق مانند بیماری است که یک انسان را بارها و بارها مبتلا می کنند مگر این که موانع راه باعث مرگ شود !این جمع بندی و نتیجه گیری تقریبا غیر قابل اعتراض بنظر می رسید اما زنان که اساس بحث شان را بجای عقل و خرد و مشاهده مستقیم بر شعر و احساس گذاشته بودند معتقد بودند که عشق این احساس آتشین فقط یکبار اتفاق می افتد عشق شبیه تندر و رعد و برق است می درخشد و از بین می برد ! آنها می گفتند که عشق یکبار قلب را آماج خود قرار می دهد و بعد از قلب و دل انسان برای همیشه یک خرابه می سازد که تمام توانش تحلیل رفته که دیگر هیچ احساس قوی دیگر نمی تواند در آن ریشه بدواند حتی یک رویا هم .... مارکوئز که خودش درگیر ماجراهای عاشقانه متعدد شده بود با این عقیده مخالف بود . " من به شما می گویم که می توان بار ها و بارها با تمام توان عاشق شد شما در مثال هایتان به افرادی اشاره کردید که به خاطر عشق دست به انتحار زدند !! تا اثبات کنید که برای بار دوم عاشق شدن و دل بستن امکان پذیر نیست ! من شرط می بندم که اگر آنها بطور احمقانه دست به انتحار نمی زدند و فرصت عشق مجدد و تجربه عشق دوم را از خود نمی گرفتند قطعا آنها معشوق دوم را می یافتند و عشقهای دیگر ودیگری را هم .... و تا زمان مرگ امکان عاشق شدن و عشق ورزیدن را داشتند . " عاشق شدن " مانند نوشیدن شراب است هر کس که شراب بنوشد برای همیشه اسیر شراب می شود توبه گرگ مرگ است ! وبنابراین یک عادت ماندگار است . حاضرین دکتر پیر را به عنوان قاضی بر گزیدند دکتر هم معتقد بود که عشق یک امر دائمی و تکرار شدنی است او گفت : البته من خود یک نمونه عشق را می شناسم که 55 سال بدون وقفه ادامه داشت و فقط مرگ به این عشق پایان داد. ! زن مارکوئز شروع به دست زدن کرد. دکتر لبخند زد و خطاب به زن مارکوئز گفت : اشتباه نکنید خانم ! در این مورد یک مرد بود که دوست داشته شد !شما هم حتما او را می شناسید آقای چوکت ( 2) دارو ساز منظورم هست و آن زن را هم می شناسید همان پیر زن " تعمیرکار مبل " که هر سال برای تعمیر مبلمان و صندلی ها به قلعه می آمد . زن ها با شنیدن نام زن تعمیر کار مبل به موضوع بی علاقه شدند و بعضی ها تحقیر خود را با گفتن " پوه" نشان دادند چون برای آنها عشق آدمهای معمولی جالب نبود .!! دکتر ادامه داد و گفت : سه ماه پیش مرا به بستر مرگ پیر زن تعمیر کار مبل فراخواندند قبل از من کشیش هم به آنجا رسیده بود او دوست داشت که کشیش و من به آخرین خواسته و وصیت او عمل کنیم برای این کار ما می بایستی رفتار و زندگی او را در گذشته می فهمیدیم بنابراین او داستان زندگیش را برای ما تعریف کرد . زندگی او خیلی استثنایی و رقت انگیز بود . پدر و مادر او هر دو تعمیر کار مبل بودند او هرگز در خانه ای زندگی نکرده بود و بعنوان یک بچه او با والدینش سر گردان بود کثیف و گرسنه با موهای ژولیده ... آنها از شهرهای زیادی دیدن کردند بیرون روستاها توقف می کردند و در گودالی اقامت می کردند و اسب و واگن را آنجا رها می کردند و سگها در حالی که پوزه اش روی دستهایش می گذاشت به خواب می رفت در آنجا درحا لی که پدر و مادر سرگرم تعمیر مبل بودند به تنهایی روی علف ها بازی می کرد پدر و مادر او بندرت صحبت می کردند مگر اینکه فریاد می زدند " مبل ، مبل تعمیر کار مبل "!! پدر ومادر روبروی هم و یا شانه به شانه هم در کنار توده ای از کاه می نشستند و اگر بچه اندکی از پدر و مادر دور می شد و یا به بچه های ولگرد و بی ادب نزدیک می شد صدای خشن و خشمگین پدر بود که به گوش می رسید : زود برگرد دختر بی شرف هرزه ....! و این تنها جمله محبت آمیزی بود که او از والدینش شنیده بود .! وقتی که او بزرگتر شد پدر و مادرش او را می فرستادند تا صندلی های شکسته را بیاورد تا تعمیر کنند و این فرصتی را برای دخترک فراهم می کرد تا با بچه های کوی و خیابان آشنا شود اما پدر و مادر ها بچه هایشان را صدا می زدند و آنها را بخاطر هم صحبتی با یک دختر بچه پا برهنه سرزنش می کردند پسرها اغلب اوقات به سوی او سنگ پرتاب می کردند . یک بار یک خانم نیکو کار چند پنی (3) به او داد دخترک با احتیاط کامل پول را پس انداز کرد یکبار زمانی که او یازده سال داشت در حال عبور از شهرک بود که در پشت گورستان شهر پسر کوچولویی را ملاقات کرد چوکت کوچولو به تلخی می گریست زیرا یکی از همبازی هایش دو لیارد (4) ارزشمند او را دزدیده بود اشکهای بورژوای کوچولو از چشمهایش جاری بود چیزی که هرگز دخترک تصورش را نمی کرد گریه کسی بود که هرگز رنج و سختی را تجربه نکرده بود . دخترک تمام پس انداز خود را در دستان پسر بچه گریان ریخت پسر بی درنگ پول را از او گرفت و اشک چشمانش را پاک کرد دخترک دیوانه وار از خوشحالی و لذت پسر بچه را بوسید پسر بچه مشغول شمردن پول هایش بود بنا براین هیچ مخالفت و ممانعتی نکرد دخترک و قتی که دید پسر او را پس نزد دستانش را دور او حلقه کرد و او را نوازش کرد و سپس به سرعت از آنجا فرار کرد . در سر کوچک این طفل چی می گذشت ؟ آیا به خاطر او بود که دخترک تمام ثروتش را به او بخشیده بود و دیوانه وار مفتون این پسر بچه شده بود ؟ یا شاید بخاطر آن بود که او اولین بوسه گرم را به او اهدائ کرده بود این راز برای او و همچنین بزرگترها یکسان است . برای ماه ها او در رویای آن گوشه گورستان و آن پسر بچه بود او اینجا و آنجا و از پول تعمیر مبلها و هنگامی که ا و را برای خرید به مغازه ها می فرستادند از والدینش یک پنی می دزدید و وقتی که او به همان نقطه و گوشه گورستان برگشت دو فرانک در جیب داشت اما پسرک آنجا نبود از مقابل داروخانه پدر آن پسر عبور کرد او را دید که در پشت پیشخوان بود او مابین دو گوی بزرگ سرخ و آبی نشسته بود دختر او را بیشتر و بیشتر دوست داشت و خاطره این حالت را که پسر میان دو کره نشسته بود همیشه در خاطر نگه داشته بود سال بعد او پسر را در نزدیکی مدرسه در حالی که مشغول بازی با مهره ها بود دید دخترک به سوی پسر دوید و دستانش را دور گردن او حلقه کرد و چنان با احساس آتشین او را بوسید که پسر بچه از ترس فریاد زد دختر به هنگام ترک او تمام پولش را به او داد سه فرانک و سی سانتیم یک معدن طلای واقعی !!! پسر بچه با چشمان خیره به این همه پول نگاه می کرد . بعد از این پسر به دخترک اجازه می داد تا هرقدر که بخواهد او را ببوسد در طی چهار سال بعد دخترک تمام پس اندازش را در دستان پسر بچه ریخت پسر هم آگاهانه در عوض بوسه ها پول را درون جیبش می ریخت یک بار سی سو و بار دیگر دو فرانک به او داد و یک بار هم دخترک فقط سی سو داشت و دخترک از شرم و ناراحتی گریه می کرد و می گفت که سال بی رونق و کم در آمدی است دفعه بعد او چهار فرانک آورد که باعث خوشحالی و شادی و خنده پسرک شد دخترک به هیچ چیز غیر از پسر بچه فکر نمی کرد و پسر هم بی صبرانه منتظر دختر بود بعضی اوقات دوان دوان نزد دخترک می رفت و این باعث می شد که قلب دختر ک از شادی به تپش در آید ! اما یک باره پسر بچه نا پدید شد او به مدرسه شبانه روزی رفته بود دخترک پس از پرس وجوی دقیق به این مساله پی برد پس از آن دخترک سیاست بزرگی را بکار می برد تا پدر و مادرش ا وادار کند تا مسیر عبورشان را از آن شهری که پسر بچه در آن بود بگذرد !پسر بچه خیلی تغییر کرده بود او بلند قد تر شده بود ودر لباس یونیفورم با دکمه های برنجی ریباتر بنظر می رسید پسر وانمود می کرد که دخترک را نمی بیند و بدون نگاهی از کنار او عبور می کرد دختر برای دو روز متوالی گریست و از آن زمان عشق و رنج بی وقفه ادامه یافت .! هر سال پسر به خانه می آمد و دخترک از مقابل او عبور می کرد ولی جرات نمی کرد تا به او نگاه کند و پسر هم از خود فروتنی نشان نداد تا نیم نگاهی به دختر ک بیچاره بیندازد . دکتر ادامه داد " او به من گفت او را دیوانه وار و نومید دوست داشته بود . "او تنها مردی است که تا کنون من دیده بودم من حتا نمی دانستم که مردان دیگری هم وجود دارند ." پدر و مادر دخترک در گذشتند و او کار آنها را ادامه داد . یک روز به هنگام ورود به روستا ،روستایی که همواره قلبش در آنجا بود او کوکت را دید که از داروخانه بیرون می آمد در حالی که یک زن جوان به بازوی او تکیه داده بود او همسرش بود .!آن شب دخترک تعمیرکار صندلی خودش را در رودخانه انداخت یک مرد مست که در حال عبور از آنجا بود او رااز رودخانه بیرون کشید و او را به داروخانه برد کوکت جوان با لباس شب پایین آمد تا او را به هوش آورد بدو.ن اینکه بداند که این دختر کیست لباسهای دخترک را در آورد و او را ماساژ داد و سپس با لحنی خشن به دختر گفت : " تو دیوانه هستی ! انسان نباید دست به چنین کار احمقانه ای بزند "! صدای مرد زندگی را به دخترک برگرداند آن مرد با او صحبت کرده بود برای مدت زمانی طولانی او احساس خوشحالی می کرد کوکت از دریافت حق ویزیت خوداری کرد ولی دخترک همچنان اصرار می کرد . تمام زندگی دختر به این صورت گذشت در حالی که همیشه به کوکت فکر می کرد و شروع به خریدن دارو از داروخانه او کرد این فرصتی را برای دخترک فراهم می کرد تا با او صحبت کند و او را از نزدیک ببیند !و به این شیوه قادر بود تا هنوز هم پول هایش را به او بدهد .! هانطوری که قبلا گفتم آن خانم همین بهار در گذشت وقتی او داستان سوزناک و رقت انگیزش را به پایان رساند او مرا مامور کرد تا تمام پس اندازهایش را به آن مردی که دوست داشت بدهم او فقط به آن دلیل کار کرده بود تا شاید از خود ثروتی بر جای بگذارد تا به آن مرد بدهد تا بعد از مرگش آن مرد او را به یاد بیاورد ! من 50 فرانک از آن پول را به کشیش دادم تا صرف مراسم دفن او کند. صبح روز بعد من به دیدن کاکت ها رفتم آنها در حالیکه صبحانه شان را تمام کرده بودند فربه و سفید و از خود راضی روبروی هم نشسته بودند آنها به من خوش آمد گفتند و به من قهوه تعارف کردند که من پذیرفتم . سپس من با صدای لرزان داستان را شروع کردم و مطمئن بودم که قلب آنها را به درد خواهد آورد و حتا آنه را وادار به گریستن خواهد کرد .! به محض آنکه " کاکت " فهمید که آن " ولگرد " آن " تعمیر کار مبل " و آن " آواره خانه بدوش "او را دوست داشته است گویی که شهرت و اعتبار او لکه دار شده باشد و آبروی آدمهای پاک و محجوب بر باد رفته باشد !آبروی او چیزی ارزشمند تر از " جانش " بود با خشم فراوان فحش می داد و زن اوقات تلخ و عصبانی او هم مدام تکرار می کرد : این روسپی ،این روسپی ،این روسپی ....و چیز دیگری نمی یافت تا به آن اضافه کند ! مرد که به نظر می رسد کلمه مناسبی برای این "شرارت نمی یافت بلند شد و شروع به دور خود گشتن کرد او با خود زمزمه می کرد : دکتر ! ایا چیزی ترسناک تر از این هرگز دیده اید !؟ اگر وقتی که او زنده بود من این را می دانستم ! آه ! زاندارم ها را خبر می کردم و او را به زندان می انداختم که هرز از آن خلاصی نیابد ! من لال شده بودم !نمی دانستم چکار کنم یا چی بگویم ! اما به هر حال من مجبور بودم تا ماموریت را تمام کنم بنا براین به آنها گفتم :" او به من ماموریت داده بو تا تمام ثروتش را که حدود سه هزار و پانصد فرانک است به شما بدهم ".!به نظر می رسد که این که من گفتم به طبع شما خوش نیامد ، شاید شما ترجیح می دهید تا این پول را به فقرا بدهم . ؟ آنها –آن زن و مرد – با بهت و حیرت و بدون کلمه ای به من نگاه می کردند ! من چند هزار فرانک را از جیبم بیرون آوردم پول های مچاله شده از هر کشوری ، پنی و سکه طلا در هم مخلوط بودند . سپس من پرسیدم : تصمیم شما چیست ؟ خانم کولت ابتدائ صحبت کرد و گفت : خوب ! از اآنجای که این یک وصیت یک زن مرده است برای من بنظر مشکل است که آن را رد کنم !! شوهر او هم خجالت زده افزود : ما می توانیم با این پول چیزی برای بچه هایمان بخریم ! ! من پاسخ دادم : هر طوری که شما بخواهید او پاسخ داد : به هر حال آن پول را به ما بده چون که او شما را مامور این کار کرده است ما راهی را برای صرف این پول پیدا خواهیم کرد ! من پول را به آنها دادم و تعظیمی کردم و آنجا را ترک کردم . روز بعد کوکت نزد من آمد و باتندی گفت : " آن زن واگنش را اینجا گذاشته است با آن چکار کردید !؟ من گفتم : هیچی ! اگر می خواهید آن را بردارید ! کوکت گفت : این همان چیزی است که می خواهم ورفت . من از پشت سر صدایش زدم و گفتم : آن زن همچنین اسب پیر و دو تا سگش را هم جا گذاشته است به آنها نیاز ندارید ؟ مرد ایستاد و با شگفتی به من خیره شد و بعد افزود آه . نخیر ! هر طور که می خواهید از آنها استفاده کنید .!! او خندید و دستش را به سوی من دراز کرد من دست او را فشردم ! چه می توانستم بکنم ! دکتر و داروساز یک روستا نبایستی با هم در حالت دشمنی و کدورت باشند !سگها را من خودم نگه داشتم و کشیش هم اسب را برد واکن برای کوکت مفید بود و با پول فروش آن 5 سهم از سهام راه آهن را خریداری کرد ! " این تنها عشقی بود که من در طول زندگی ام باه آن برخورد کرده بودم " دکتر دیگر ساکت شد.! در این حال مارکوئز در حالیکه اشک از چشمانش جاری بود آهی کشید و گفت : " مسلما زنان هستند که می دانند چطور عشق بورزند 1 لینک به دیدگاه
christian 235 مالک اشتراک گذاری ارسال شده در 1 مهر، ۱۳۸۹ L'arbre Il était une fois un arbre. Au beau milieu d’un verger, il était sorti de terre, petite pousse verte et fragile se confondant avec les herbes alentours. Curieux de tout, il regarda bien vite le monde qui l’entourait, les fleurs qui s’ouvraient le matin et se refermaient le soir, les oiseaux qui sifflaient en sautant de branche en branche, le paysan qui venait tôt le matin cueillir les fruits des arbres, les graminées qui ondulaient sous la caresse des vents... Ah !, il le trouvait beau ce monde autour de lui, il avait envie lui aussi de participer à cette beauté, de trouver sa place dans cette harmonie. Une année s’écoula et, ayant grandi, il était devenu un petit rameau portant quelques tiges. Il se rendit compte qu’il n’était pas un brin d’herbe comme il l’avait crû tout d’abord, mais un arbre et se mit à observer plus attentivement ses aînés. Il les trouvait si grands, si beaux recouverts de leurs feuilles et de leurs fleurs ; il fût si émerveillé de voir toutes ces fleurs se transformer en fruits, il fût si attendri des soins attentifs que leur apportait le paysan, mais... Mais, se regardant, il s’aperçut que son écorce ne ressemblait à aucune de celles qui les habillait, que ses branches n’avaient pas la même forme que les leurs. Alors, il eût peur, peur de n’être pas assez grand, peur de n’être pas assez beau, peur de ne pas porter assez de fruits, il eût peur que les autres, pommiers, poiriers, mirabelliers... n’acceptent pas sa différence et il décida de ne produire ni feuille, ni fleur, ni fruit. C’est ainsi que les années passèrent, à chaque printemps, son tronc s’épaississait, s’allongeait, de nouvelles branches poussaient, mais... ni feuille, ni fleur, ni fruit. Pour ne pas se trouver nu face aux autres, il s’était depuis son jeune âge laissé peu à peu recouvrir par un lierre grimpant, par des liserons et par des bouquets de gui : ne sachant à quoi il pourrait ressembler, il se couvrait d’une beauté qui n’était pas la sienne. Le jardinier plus d’une fois projeta de le couper pour en faire du bois de chauffage, mais trop occupé par ailleurs, il remit chaque fois cette tâche à plus tard. Un matin pourtant il vint, armé d’une grande hache et commença par couper le lierre qui enserrait l’arbre. Du lierre, il y en avait tellement que cela lui prit toute la journée et qu’une fois de plus, il remit l’abattage à plus tard. Cette nuit là, un petit ver parasite piqua le liseron qui en mourut aussitôt et le lendemain, les oiseaux du ciel apercevant le gui vinrent le picorer. Il ne restait plus de l’arbre au milieu du verger qu’un tronc et des branches : il ne restait plus que l’arbre au milieu du verger. S’apercevant soudain de sa nudité et ne sachant par quel artifice la couvrir, il se décida enfin à laisser pousser tout au long de ses branches de belles petites feuilles d’un vert tendre, à laisser éclore au bout de chaque rameau de mignonnes petites fleurs blanches contrastant joliment avec le brun de la ramure et le vert du feuillage Le paysan sur ces entrefaites revint avec sa hache et découvrant à la place du tronc inutile un magnifique cerisier, ne trouva plus aucune raison de le couper. Il le laissa donc, trop heureux du miracle qui s’était produit. Depuis ce jour, l’arbre vit heureux au milieu du verger, il n’est pas comme les autres, ni plus beau, ni plus grand, mais tout aussi utile. Il a compris que ni la texture de l’écorce, ni le tracé des branches, ni la forme des feuilles, ni la couleur des fleurs n’ont d’importance : seuls importent les fruits qu’il porte et que nul autre que lui ne peut porter. Aussi, tous les ans, à la belle saison, les enfants du paysan viennent avec une échelle et, s’éparpillant dans sa ramure, se gavent de ses fruits et le réjouissent par leurs rires. N’ayons pas peur des fruits que nous pourrions porter, car nul autre ne pourra les porter pour nous, mais chacun pourra s’en nourrir. N’ayons pas peur des fruits que nous pourrions porter. Car chaque fois que nous les refuserons, il manquera quelque-chose dans le monde ; n’ayons pas peur des fruits que nous pourrions porter, car chacun d’eux permettra de faire grandir la Vie et l’Amour que Dieu nous a donnés. Source : contes stonya درخت ترجمه : برای مشاهده این محتوا لطفاً ثبت نام کنید یا وارد شوید. ورود یا ثبت نام یکی بود یکی نبود روزگاری یک درختی بود که درست در وسط یک باغ میوه ، به صورت یک جوانه کوچک،سبز و شکننده و با بهت و حیرت در میان سبزه زار از دل خاک خارج شد . او نسبت به همه چیز کنجکاو بود .و با سرعت به جهان پیرامونش نگاه می کرد به گلهایی که صبح شکفته می شدند و شب هنگام بسته می شدند ! به پرندگانی که که سوت زنان از شاخه ای به شاخه ای دیگر پرواز می کردند و به کشاورز و باغبانی که هر روز صبح زود می آمد و ومیوه های درختان را می چید و به سبزه زاری که تحت نوازش نسیم در نوسان بودند. آه !او این دنیای پیرامونش را چه قدر زیبا و خوب می یافت و می خواست که او هم در این زیبایی شرکت کند و نقش داشته باشد و جایگاه خود را در این هارمونی و نظم بیابد . یک سال گذشت و او کمی بزرگتر شد و به یک نهال کوچکی تبدیل شد که چند شاخه هم داشت او با خود حساب کرد که هیچ سبزه و علوفه ای مثل او نیست !اما ناگهان یک درخت تنومند توجه او را جلب کرد و او به دقت به آن درخت نگریست ! او این درخت را چنان تنومند یافت که توسط برگها و میوه هایش به زیبایی هر چه تمامتر آراسته شده بود او با شگفتی فراوان همه این گلها را که به میوه تبدیل می شدند مشاهده می کرد تنه درخت چنان نرم و لطیف بود که نشانه مراقبت دقیق باغبان بود اما .... اما او به خودش هم نگاهی کرد و دریافت که پوست او شبیه پوست هیچ کدام از درختان باغ نیست و شاخه هایش هم هیچ شباهتی به شاخه های سایر درختان ندارد !او بر خود لرزید !و ترسید ! ترسید که مبادا او به اندازه کافی بزرگ نباشد .ترسید که مبادا به اندازه کافی زیبا نباشد !و ترسید که شاید به اندازه دیگران میوه ندهد! او ترسید که شاید درختان دیگر مانند :سیب ،گلابی ،زرد آلو و....تفاوت های او را نپذیرند بنابراین تصمیم گرفت نه برگی بدهد و نه گل و نه هیچ میوه ای ! و به همین صورت سالها می گذشت و تنه او ضخیم و ضخیم تر می شد و قد او بلند و بلند تر می شد و شاخه هی تازه ای بر تنه او جوانه می زدند و می روئیدند .اما...اما بی هیچ برگی و هیچ گل و میوه ای !! بخاطر آنکه در نظر و نگاه دیگران لخت و برهنه یافته نشود از همان سالهای جوانیش اجازه داد که کم کم پیچکها و دارواش ها از تنه و لابلای شاخه های بدون برگش بالا بروند و او را بپوشانند ! و به این ترتیب پیچکهای سبز تنه او را با سرسبزی خود پوشاندند و به او یک زیبایی ظاهری دادند که از آن خودش نبود.! باغبان بیش از یک بار برنامه ریزی کرده بود تا به منظور هیزم برای سوخت زمستانی آن را قطع کند و از آن هیزم لازم را برای بخاری و گرمایش منزلش از او تهیه کند اما هر بار ذهن او مشغول دیگر درختان خشک شده باغش می شد و قطع این درخت بی برگ و گل و میوه را به زمان دیگری موکول می کرد عاقبت یک روز صبح در حالی که یک تبر بزرگ را با خود آورده بود به سراغ او آمد .!باغبان ابتدا شروع به بریدن پیچکهایی که درخت را در بر گرفته بودند کرد اما پیچکها به حدی زیاد بودند که باغبان تمام طول روز را صرف قطع کردن این پیچکها کرد و متوجه شد که شب فرا رسیده و دیگر برای قطع درخت دیر وقت شده بود بنابراین باز هم قطع درخت را به فرصت دیگری موکول کرد. از آن شب کرمهای کوچک طفیلی از باقی مانده پیچکها سر بر آوردند و فردا هم بلافاصله این روند ادامه یافت و پرندگان از آسمان بری چیدن آنها فرارسیدند. او در میان سایر درختان باغ جز یک تنه لخت و وچندین شاخه بدون برگ چیزی دیگری نبود و در میان این درختان شباهتی به درخت نداشت ! او فورا برهنگی و بی برگ و گل و میوه بودن خود را دریافت ودیگر از آن حیله و فریبی که برای پوشاندن خود با پیچکها بکار برده بود اثری نبود بنابراین سرانجام تصمیم گرفت اجازه بدهد تا تمام شاخه ها ی ترد و نرمش جوانه بزنند و اجازه داد تا در انتهای هر شاخه کوچکش گلهای سفید بروید که از ترکیب و هماهنگی رنگ قهوه ای شاخه ها و سبزی برگها، زیبایی خلق شود .! کشاورز طبق برنامه قبلی با تبری بزرگ بازگشت اما به جای تنه بی خاصیت و بی برگ و گل و میوه یک درخت گیلاس با شکوه یافت !!او دیگر هیچ دلیلی برای قطع آن درخت نمی یافت بنا براین آن را رها کرد و خوشحال از این معجزه ای بود که برای آن درخت رخ داده بود .! از آن روز ببعد درخت در میان سایر درختان باغ با خوشحالی و سعادت زندگی می کرد او شبیه دیگر درختها نبود نه چندان زیبا بود و نه چندان بزرگ !!!اما مثل سایر درختها مفید و بار آور بود او دریافت که نه بافتهای پوست ،نه طرح شاخه ها ونه شکل برگها و نه رنگ گلها هیچ کدام به خودی خود مهم نمی باشند مهم این است که او میوه ای به بار می آورد که سایر درختان هیچ کدام قادر به دادن آن نیستند .! وبه این ترتیب هر سال در فصل بهار بچه های باغبان با یک نردبان به سراغ او می آمدند ودر میان شاخ و برگهای انبوه او پراکنده می شدند و از میوه های او سیر می خوردند و خنده شادی سر می دادند .! از میوه ای که می دهیم ترس نداشته باشیم چرا که دیگران قادر به دادن این میوه ما نیستند از میوه ای که مال و خاص ما است هراسی نداشته باشیم چرا که هر بار از دادن این میوه امتناع کنیم جهان رااز چیزی محروم کرده ایم از میوه ای که می دهیم ترسی نداشته باشیم زیرا هرکدام از آنها اجازه می دهند که ابعاد زندگی را گسترش بدهیم و عشقی را که خداوند به ما داده است نثار کنیم 1 لینک به دیدگاه
christian 235 مالک اشتراک گذاری ارسال شده در 1 مهر، ۱۳۸۹ Le pauvre et le riche Conte de Grimm Il y a bien longtemps, alors que le bon Dieu voyageait encore lui-même sur terre parmi les hommes, il se trouva qu'un soir il se sentit fatigué et que la nuit le surprit avant qu'il fût arrivé à une auberge. De chaque côté de la route se trouvait une maison, l'une grande et belle, l'autre petite et d'aspect misérable ; la grande appartenait à un riche, la petite à un pauvre. Le Seigneur se dit : " Je ne serai pas une charge pour le riche ; c'est chez lui que je vais passer la nuit ". Quand le riche entendit frapper à sa porte, il ouvrit la fenêtre et demanda à l'étranger ce qu'il voulait. Le Seigneur répondit : - Je vous prie de m'accorder l'hospitalité. Le riche examina le voyageur de la tête aux pieds et comme Dieu portait de méchants vêtements et n'avait pas l'air d'avoir beaucoup d'argent dans ses poches, il secoua la tête et dit : - Je ne peux pas vous recevoir. Mes chambres sont pleines de légumes et de graines et si je devais héberger tous ceux qui frappent à ma porte, il ne me resterait plus qu'à prendre moi-même la sébile du mendiant. Cherchez ailleurs où passer la nuit. Sur quoi, il ferme sa fenêtre et plante là le bon Dieu. Lequel lui tourne le dos et traverse la route pour aller vers la petite maison. À peine eut-il frappé que déjà le pauvre ouvrait sa porte et priait le voyageur d'entrer. - Passez la nuit chez moi, dit-il ; il fait déjà sombre et vous ne pouvez plus poursuivre votre chemin aujourd'hui. Cette attitude plut au bon Dieu et il entra. La femme du pauvre lui tendit la main, lui souhaita la bienvenue et, lui dit de s'installer à son aise et de se servir, qu'ils ne possédaient pas grand-chose, mais ce qu'ils avaient, ils le donnaient de bon cœur. Elle mit des pommes de terre à cuire et alla traire la chèvre pour pouvoir ajouter un peu de lait au repas. Quand la table fut mise, le bon Dieu y prit place et mangea avec eux ; la maigre chère qu'on lui offrait lui plut parce que ses hôtes avaient d'avenantes figures. Quand ils eurent fini de manger et que le temps fut venu de se coucher, la femme appela discrètement son mari et lui dit : - Écoute voir, mon cher mari, nous allons nous installer une couche par terre pour cette nuit de façon que le pauvre voyageur puisse prendre notre lit et s'y reposer ; il a marché tout le jour , il y a de quoi être fatigué. - De bon cœur, répondit-il ; je vais le lui proposer. Il s'approche du bon Dieu et le prie, s'il en est d'accord, de se coucher dans leur lit pour y détendre convenablement ses membres. Le bon Dieu ne voulait pas priver les deux vieux de leur lit. Mais ils n'en démordaient pas et, à la fin, il dut y consentir. Quant à eux, il se préparèrent une couche à même le sol. Le lendemain, ils se levèrent avant le jour et confectionnèrent pour leur hôte un petit déjeuner aussi bon qu'ils en avaient les moyens. Quand le soleil pénétra par leur petite fenêtre et que le bon Dieu se fut levé, il mangea de nouveau en leur compagnie et s'apprêta à reprendre la route. Au moment de passer la porte, il se retourna et dit : - Parce que vous avez été compatissants et pieux, faites trois vœux ; je les exaucerai. Le pauvre dit alors : - Que pourrais-je souhaiter d'autres que la félicité éternelle et, tant que nous vivrons, la santé pour nous deux et l'assurance d'avoir toujours notre pain quotidien ; je n'ai pas de troisième vœu à formuler. Le bon Dieu dit : - Ne souhaites-tu pas avoir une nouvelle maison à la place de l'ancienne ? - Oh ! oui, dit l'homme si je pouvais également obtenir cela, j'en serais heureux. Le Seigneur exauça leurs vœux. Il transforma leur vieille maison en une neuve, leur donna une dernière bénédiction et s'en fut. Quand le riche se leva, il faisait déjà grand jour. Il se mit à la fenêtre et aperçut, en face de chez lui, une jolie maison neuve, avec des tuiles rouges, à l'endroit où, jusque-là, se trouvait une simple hutte. Il ouvrit de grands yeux, appela sa femme et dit : - Dis-moi, que s'est-il passé ? Hier soir encore il y avait là une vieille et misérable cabane ; aujourd'hui, on y voit une belle maison neuve. Vas-y et tâche de savoir comment cela s'est fait. La femme y alla et demanda au pauvre ce qui s'était passé. Il lui raconta : - Hier soir est arrivé un voyageur qui cherchait un toit pour la nuit ; ce matin, au moment de nous quitter, il nous a offert d'exaucer trois vœux : la félicité éternelle, la santé sur cette terre et le pain quotidien et, finalement, par-dessus le marché, une maison nouvelle à la place de l'ancienne. La femme du riche se hâta de rentrer chez elle et expliqua tout à son mari. Celui-ci lui dit : - Je me battrais ! Si seulement j'avais su ça ! L'étranger était d'abord venu chez nous pour y passer la nuit mais je l'ai renvoyé. - Dépêche-toi, dit la femme, prends ton cheval, rattrape l'homme et il exaucera trois vœux pour toi aussi. Le riche suivit ce judicieux conseil, fila à toute vitesse sur son cheval et rattrapa le bon Dieu. Il lui parla avec amabilité et astuce, lui demanda de ne pas lui en vouloir de ne pas l'avoir laissé entrer ; il avait cherché la clé de la maison et pendant ce temps le cher hôte était déjà parti ; s'il repassait un jour par là, il fallait absolument qu'il vint chez lui. - Oui, répondit le bon Dieu, si je repasse par ici sur le chemin du retour, je le ferai. Le riche lui demanda alors s'il ne pourrait pas former trois vœux comme son voisin. Oui, lui répondit le bon Dieu, il pouvait certes le faire ; mais cela ne serait pas bon pour lui ; il valait mieux s'en abstenir. Le riche dit qu'il trouverait bien quelque chose qui servirait à son bonheur s'il était sûr que cela se réaliserait. Le bon Dieu dit alors : - Rentre chez toi et que les trois vœux que tu feras se réalisent. Le riche avait obtenu ce qu'il voulait. Il prit le chemin de sa maison tout en songeant à ce qu'il pourrait bien demander. Comme il méditait ainsi en laissant à son cheval la bride sur le cou, celui-ci se mit à gambader, si bien que l'homme en était sans cesse troublé et qu'il n'arrivait pas à concentrer son esprit. Il toucha le cheval de la main et dit : - Tiens-toi tranquille ! Mais l'animal continuait à faire ses fariboles. Le riche finit par s'énerver et s'écria dans son impatience : - Je voudrais que tu te rompes le cou ! À peine avait-il prononcé ces mots que, vlan ! le voilà par terre, le cheval mort à côté de lui ; son premier vœu était exaucé. Comme il était avare de nature, il ne voulut pas abandonner la selle. Il coupa le harnais et la mit sur son dos en reprenant sa route à pied. « Il me reste encore deux vœux », se disait-il pour se consoler. Comme il marchait ainsi sur la route poudreuse et que le soleil de midi commençait à brûler, il eut chaud et se sentit de mauvaise humeur ; la selle lui blessait le dos et il n'avait toujours pas trouvé ce qu'il pourrait souhaiter. « Même si je me souhaite toutes les richesses et tous les trésors de la terre, se disait-il en lui-même, il me viendra par la suite toutes sortes d'autres envies, je le sais d'avance ; il faut que je m'arrange de telle sorte qu'il ne me reste rien d'autre à souhaiter. » Et il soupira : - Ah ! si j'étais un paysan bavarois libre de formuler trois vœux, je saurais que faire : Je souhaiterais de la bière d'abord de la bière autant que je pourrais en boire en second lieu ; et encore un tonneau de bière par-dessus le marché, comme troisième vœu. Parfois, il croyait avoir trouvé, mais tout de suite après il pensait que cela ne suffisait pas. Il lui vint tout à coup à l'esprit que sa femme avait bien de la chance d'être à la maison dans sa chambre fraîche, en train de manger de bon appétit. Cette pensée l'irrita et, sans s'en rendre compte, il dit : - Je voudrais qu'elle soit assise sur cette selle et ne puisse plus en descendre ! À peine avait-il dit ces mots que la selle disparaissait de son dos et il s'aperçut que son deuxième vœu avait été exaucé. Il commença alors à avoir vraiment chaud ; il se mit à courir avec l'intention de rentrer vite chez lui et de s'asseoir tout seul dans sa chambre pour y réfléchir à quelque chose de considérable pour son troisième vœu. Quand il arriva à la maison et ouvrit la porte, il vit sa femme au milieu de la pièce, assise sur la selle, ne pouvant en descendre, gémissant et criant. Il lui dit : - Je vais te satisfaire ; je vais souhaiter pour toi toutes les richesses de la terre, mais reste assise où tu es. Elle le traita d'animal et dit : - À quoi me serviront toutes les richesses du monde si je reste assise sur cette selle ; tu as souhaité que j'y aille tu dois maintenant m'aider à en descendre. Qu'il le voulût ou non, il lui fallut former le vœu qu'elle soit débarrassée de la selle et puisse en redescendre. Et aussitôt il fut exaucé. Il n'avait ainsi récolté dans l'affaire que du mécontentement, de la peine, des injures et la mort de son cheval. Les pauvres, eux, vécurent heureux, tranquilles et pieux jusqu'à leur sainte mort. مرد فقیر و مرد ثروتمند نوشته : گریم ترجمه: برای مشاهده این محتوا لطفاً ثبت نام کنید یا وارد شوید. ورود یا ثبت نام در روزگاران قدیم که هنوز عیسی مسیح در روزی زمین و در میان انسانها بود یکبار که کاملا خسته شده بود قبل از آنکه بتواند مسافرخانه ای پیدا کند هوا کاملا تارک شده بود در مسیرخود و در راهی که پیش روی داشت دو تا خانه روبروی هم یافت یک از آنها بزرگ وزیبا بود و خانه دیگر کلبه ای کوچک و محقر بود خانه مجلل و بزرگ متعلق به مرد ثروتمندی بود و کلبه محقر هم مال مرد فقیری بود. مسیح با خود اندیشید که :" من بار سنگینی بردوش مرد ثروتمند نخواهم بود و زحمت زیادی برای او ایجاد نخواهم کرد پس شب را نزد مرد ثروتمند سپری خواهم کرد ". وقتی که مرد ثروتمند صدای زدن در خانه اش را شنید او پنجره را گشود و از مرد غریبه پرسید که چی می خواهد.مسیح پاسخ داد که : من فقط می خواهم شب را آنجا بمانم. مرد ثروتمند از سر تا به پا ی مسافر را نگریست و از آنجا که مسیح لباسهای معمولی پوشیده بود بنظر نمی آمد که مردی باشد که پول زیادی در جیبش داشته باشد .بنایراین مرد سرش را تکان داد و گفت : نخیر ،من نمی توانم شما را به داخل خانه ام راه بدهم اتاق های من پر از علوفه و بذر هستند و اگر من به هر کس که در خانه ام را به صدا در می آورد اجازه ورود بدهم خودم من خیلی زود باید به گدایی بروم !برو ،برو وجایی دیگر برای سکونت خودت پیدا کن .وبا گفتن این جمله پنجره را بست و مسیح را آنجا رها کرد . بنابراین مسیح پشت به مرد ثروتمند کرد و از جاده عبور کرد و سمت خانه کوچک و محقر رفت و در را به صدا در آورد هنوز چندان در نزده بود که مرد فقیر در کوچک خانه اش را گشود و مسافر را به درون خانه اش دعوت کرد . مرد فقیر گفت : هم اکنون هوا تاریک شده است شب پیش من باش امشب دیگر بیش از این نمی توانید بروید . این رفتار مرد فقیر باعث خوشحالی عیسی مسیح شد و داخل خانه او شد .زن پیر مرد فقیر به استقبال او آمد و با او دست داد و به او خوش آمد گفت .واز مسیح خواست که حس کند که در خانه خودش است و افزود با این که چیز زیادی نداریم اما همان چیز اندک را با عشق و علاقه تقدیم شما می کنیم سپس گوجه ها را روی آتش گذاشت و در حالی که گوجه ها در حال پختن بودند پیر زن شیر بز را دوشید تا مسیح اندک شیری را با آنها میل کند. وقتی که سفره را پهن کردند عیسی مسیح با با پیر مرد و زنش سر سفره نشستند و با مشاهده چهره خندان و خوش روی آنها از خوردن نان خشک وبیات شان لذت فراوان برد .بعد از اینکه شام را صرف کردند و موقع خواب رسید .پیر زن شوهرش را به گوشه ای صدا زد و به او گفت : شوهر عزیزم گوش کن اجازه بده تا امشب برای خودمان از علوفه ها یک رختخواب درست کنیم تا مسافر بیچاره بتواند امشب در رختخواب ما بخوابد و خوب استراحت کند چرا که او امروز را کاملا راه رفته و کاملا خسته و کوفته است . پیر مرد گفت : با کمال میل و من کاملا موافقم الان میروم و به او پیشنهاد می کنم .و به سوی غریبه رفت و او را دعوت کرد تا اگر مخالفتی نداشته باشید بیاید و در رختخواب آنها استراحت کند و بخوابد تا کمی جان بگیرد .ولی مسیح مایل نبود که رختخواب آن دو شخص مسن را در اختیارش بگذارند ولی آن دو راضی نشدند و باز هم اصرار کرد و سرانجام مسیح در رختخواب آنها خوابید در حالی که آن دو بر روی بستری که از علوفه روی زمین درست کرده بودند خوابیدند. صبح روز بعد پیر مرد وپیر زن پیش از طلوع افتاب برخاستند و تا آنجا که در توان داشتند یک صبحانه خوب برای مسیح درست کردند.وقتی که اولین اشعه آفتاب از طریق پنجره کوچک وارد اتاق شد مسیح از خواب بیدار شد او صبحانه را با آنها خورد سپس آماده شد تا عازم سفرش بشود. اما همانطور که او در آستانه در ایستاده بود به سمت پیرمرد و همسرش یرگشت و گفت :چون شما خیلی مهربان و خوب هستید می توانید سه چیز را برای خودتان آرزو کنید من آن آرزوهای شمارا برآورده می کنم . سپس پیر مرد فقیر گفت : من سعادت ابدی برای هر دو مان و اینکه تا زمانی که هردو زنده هستیم هردو سالم باشیم ورزق روزانه را در اختیار داشته باشیم این از آرزوهای من است اما آرزوی سوم را من نمدانم که چه چیزی بخواهم . عیسی مسیح به او گفت : آیا شما نمی خواهید و آرزو نمی کنید که به جای این خانه قدیمی یک خانه نو داشته باشید؟ پیر مرد گفت : اه ،بله !اگر بتوانم خیلی خوب می شود و من آن را خیلی دوست خواهم داشت . مسیح آرزوهای آنها را برآورده کرد و خانه کهنه و محقر آنها را با یک خانه جدید عوض کردو به آنها خیر و برکت فراوان داد و از آنجا رفت . آفتاب اوج گرفته بود وقتی که مرد ثروتنمد از خواب بیدار شد او کنار پنجره رفت وآن را باز کرد و به طرف بیرون لم داد و یک خانه تمیز با سفال قرمز رنگ و پنجرهای روشن به جای کلبه محقر همسایه فقیرش دید !او خیلی شگفت زده وحیران شد به چشمان خودش شک کرد و همسرش راصدا زد و به او گفت : به من بگو که چه اتفاقی افتاده است؟!دیشب یک آلونک کوچک ومحقر فلاکت زده آنجا بود اما امروز یک ساختمان نو و زیبا آنجا هست !بدو برو ببین که چه اتفاقی افتاده است. بنابراین زن مرد ثروتمند با عجله نزدمرد فقیر رفت و ماجرا را از او پرسید. مرد فقیر به او گفت :دیروز غروب یک مسافر اینجا آمد واز من خواست که به او اجازه بدهم که شب را در خانه ما بگذراند.و امروز صبح وقتی که آن مرد خانه ما را ترک می کرد سه آرزوی ما را برآورده ساخت "سعادت ابدی ،تندرستی مادام العمر و رزق وروزی تا پایان عمر و بعلاوه این خانه زیبا بجای کلبه محقر همان سه آرزویی است که او برای ما برآورده ساخت و به ما هدیه کرد. وقتی که زن مرد ثروتمند این را شنید او با عجله و دوان دوان به خانه اش برگشت و آنچه را که اتفاق افتاده بود برای شوهرش تعریف کرد . مرد ثروتمند گفت من بایستی خودم را هلاک می کردم اگر این را می دانستم آن مرد مسافر به در خانه ما هم آمد و تقاضا کرد که شب را در منزل ما بماند ام و بخوابد اما من او را رد کردم. زن مرد ثروتمند گفت : بشتاب و سوار اسب شو تو هنوز هم می توانی به او برسید و از او بخواهید که سه تا آرزوی شما را هم بر آورده سازد . مرد ثروتمند توصیه زنش را بسیار خوب دانست و اسبش را چهار نعل تاخت و خیلی زود به مسیح رسید و با نرمش و متانت و شیرین زبانی با مسیح صحبت کرد واز او خواست از اینکه دیشب به او جا نداده بود به دل نگیرد و باور کند که او دنبال کلید در جلویی بود و در همان زمان که من مشغول پیدا کردن کلید بودم شما رفته بودید.!اگر الان شما برگردید شما می توانید و نزد ما بمانید. مسیح گفت : بله ،اگر روزی دوباره از آنجا رد شوم این کار را خواهم کرد. سپس مرد ثروتمند خطاب به او گفت :آیا من هم می توانم سه تا آرزو داشته باشم و همان طوری که آرزوهای همسایه فقیرم را بر آورده ساختید آرزوهای من راهم برآورده کنید .؟ مسیح گفت : بله این کار را می شود کرد اما این کار به سود تو نیست و بهتر است که مرد ثروتمند آرزوی هیچ چیز را نکند . اما مرد ثروتمند با خود فکر کرد که به آسانی می تواند چیزی را درخواست کند که به سعادت و خوشبختی او افزوده خواهد شد .اگر او فقط می دانست که با خواسته اش موافقت کند و آرزویش را برآورد. بنابراین مسیح به او گفت : به سوی خانه ات بر گردد و سه آرزویی که دارید بر آورده خواهد شد. اکنون مرد ثروتمند به آنچه خواسته بود و به دنبالش آمده بود دست پیدا کرده بود بنابراین اسبش را به سمت خانه می دواند و در این اثنا به این فکر بود که چه آرزوهایی بکند در حالی که غرق در تفکر بود زمام اسب از دستش افتاد و اسب سرعت بیشتری گرفت طوری که بارها رشته افکار مرد ثروتمند را از هم گسیخت .و اصلا نمی توانست افکارش را به سر انجام برساند .او ابتدا گردن اسب را به آرامی نوازش کرد و گفت " لیزا ،آرام باش "اما اسب باز بر سرعتش افزود سرانجام مرد ثروتمند عصبانی شد و به صدای آهسته و از روی بی صبری گفت :آرزو می کنم که گردنت بشکند ای اسب ! به محض آن که این جمله را بر زبان آورد اسب سرنگون شد و بر زمین افتاد و مرد!و دیگر هیچ حرکتی نکرد ! بنا براین اولین آرزوی مرد ثروتمند برآورده شد.! از آنجایی که او مردی خسیس بود دوست نداشت تا زین و برگ اسب را آنجا رها کند بنابراین زین و برگ را از اسب جدا کرد و بر پشت خود گذاشت و اکنون مجبوربود راه خانه را پیاده طی کند. مرد ثروتمند با خودش گفت : هنوز دو تا از آرزوهای من باقی مانده است و با این افکار خودش را تسکین می دادو اکنون به آهستگی از میان شن ها راه می رفت و آفتاب نیمروز بسیار گرم و سوزان نور افشانی می کرد حرارت بدن او بالا رفته بود و کمی عصبانی شد و زین اسب به پشت او آسیب رسانده بود و او هنوز ایده ای برای دو آرزوی دیگرش نداشت او به خودش گفت اگر می توانست برای تمام ثروت ها و گنج های دنیا آرزو می کرد من می بایستی به همه انواع چیز های دیگر بیندیشم که از قبل می شناسم و می دانم .اما من طوری برنامه ریزی خواهم کرد که چیزی بعد از آن نمانده باشد که برایش آرزو نکرده باشم . سپس او آهی سر داد و گفت :اه ،اگر من یک کشاورز باواریایی بودم که او هم امکان برآورده شدن آرزو را به او داده بودند و خیلی خوب می دانست که چه آرزویی بکند برای آرزوی اولش تقاضای مقدار زیادی آبجو می کرد و آرزوی دوم او هم احتمالا مقدار کافی آبجو بود که او بتواند بنوشد و سومین آرزوی اویک بشکه آبجو بود تا بتواند آن را بفروشد . بارها او فکر کرد که آن آرزوی بزرگ را یافته است اما بعد از هر مورد بنظرش رسید که این آرزو خیلی کوچک است بعد به نظرشرسید که که زنش چه زندگی راحت و آسوده ای دارد چون که او الان در خانه و در یک اتاق خنک نشسته است و دارد از زندگی لذت می برد این فکر او را آزار داد و قبل از اینکه آگاه شود او با خودش گفت :من فقط آرزو دارم ک به جای آتکه من این زین را به دنبال خودم بکشم و بر پشتم حمل کنم زنم روی این زین نشسته باشد و هرگز هم نتواند از آن پایین بیاید . به محض آن که آخرین لغت را بر زبان آورد زین از پشت او نا پدید شد او پی برد که دومین آرزوی او هم بر آورده شد ! سپس او واقعا احساس گرمی و تب کرد و شروع به دویدن کرد و می خواست که در اتاقش تنها باشد تا به یک چیز فوق العاده بزرگ برای سومین و تنها آرزوی باقی مانده اش فکر بکند .اما وقتی به خانه رسید و در خانه را باز کرد او زنش را دید که در وسط اتاق روی زین اسب نشسته است و در حالی که می گریست و شکوه می کرد به هیچ وجه قادر به پایین آمدن از زین اسب نبود ! مرد ثروتمند به زنش گفت :تحمل کن ! من تمام ثروت های روی زمین را برای شما آرزو خواهم کرد فقط تو همان جا بمان . زن با حیوان خواندن شوهرش گفت : ابله اگر قرار باشد من تمام عمرم را روی این زین سپری کنم همه ثروت های دنیا به چه درد من می خورد ؟تو آرزو کرده اید که من روی این زین باشم پس تو بایستی به من کمک کنی تا از روی زین پایین بیاییم . بنابراین مرد ثروتمند خواسته یا ناخواسته ،او ناچار شد که سومین آرزویش آن باشد که زنش زین را ترک کند و قادر باشد که از روی زین پایین بیایید و فورا آرزوی او برآورده شد و زن از روی زین پیاده شد .بنابراین حاصل این آرزوها برای مرد ثروتمند و زنش چیزی جز نارضایتی و آزار ،درد و رنج زخمی شدن خودش و مرگ اسبش چیز دیگری نبود .! اما زن و مرد فقیر با خوشحالی ،آرامش و محترمانه تا زمان مرگ آرامشان، زندگی کردند 1 لینک به دیدگاه
marjan17 4150 اشتراک گذاری ارسال شده در 12 مهر، ۱۳۸۹ L'ange Conte d'Anderse "Chaque fois qu'un enfant gentil meurt, un ange de Dieu descend sur terre, prend l'enfant dans ses bras, ouvre ses larges ailes, parcourt tous les lieux que l'enfant a aimés, et cueille une brassée de fleurs. Ces fleurs, tous deux les apportent au bon Dieu pour qu'il les fasse refleurir là-haut plus belles que sur la terre. Le bon Dieu presse les fleurs sur son coeur, et, celle qu'il préfère, il y dépose un baiser. Ce baiser lui donne une voix et la fait se mêler aux choeurs des bienheureux." Voilà ce que racontait un ange de Dieu en emportant au ciel un enfant mort; l'enfant l'écoutait comme en rêve. Et ils volaient au-dessus des lieux où le petit avait joué, sur des jardins parsemés de fleurs admirables. "Lesquelles emporterons-nous pour les planter au ciel ?" Demanda l'ange. Près d'eux se trouvait un rosier magnifique, mais une méchante main en avait brisé la tige de sorte que les branches chargées de boutons à peine éclos pendaient et se desséchaient de tous côtés. "Pauvre arbre, dit l'enfant; prends-le pour qu'il refleurisse là-haut près de Dieu." Et l'ange prit le rosier. Il embrassa l'enfant; le petit ouvrit ses yeux à moitié. Ils cueillirent partout de belles fleurs, sans mépriser la dent-de-lion si souvent dédaignée, ni la pensée sauvage. "Nous avons assez de fleurs maintenant", dit l'enfant et l'ange fit un signe d'assentiment, mais ils ne volèrent pas encore vers Dieu. Déjà il faisait nuit, partout régnait un profond silence; ils passaient au-dessus d'une petite rue sombre et étroite, rempli d'un amas de vieille paille, de cendres et de balayures. C'était le jour des déménagements; toutes ces assiettes brisées, tous ces morceaux de statues de plâtre, tous ces haillons offraient un aspect peu agréable. Et l'ange montra à l'enfant, au milieu de ces débris, quelques fragments d'un pot de fleurs; une motte de terre s'en était détachée, à laquelle tenaient encore les racines d'une grande fleur des champs fanée et jetée au rebut. "Emportons-la, di l'ange; en nous envolant je te dirai pourquoi." 1 لینک به دیدگاه
marjan17 4150 اشتراک گذاری ارسال شده در 12 مهر، ۱۳۸۹ Ils s'élevèrent dans l'air, et l'ange fit ce récit. "Là-bas, dans cette rue sombre, dans une espèce de cave, demeurait un pauvre petit garçon malade. Dès sa plus tendre enfance, il était alité. Parfois, lorsqu'il se sentait mieux, il faisait le tour de la chambre à l'aide de béquilles et, c'était tout. En été, les rayons du soleil venaient de temps en temps éclairer cette misérable demeure, et alors le petit garçon se réchauffait au soleil, regardait le sang rouge circuler dans ses doigts délicats et diaphanes en disant : "aujourd'hui, Dieu merci, j'ai pu sortir." Il ne connaissait la magnifique verdure de la forêt que par une branche de hêtre que le fils du voisin lui avait apportée. Il tenait cette branche au-dessus de sa tête, et il lui semblait ainsi se reposer sous les grands arbres, ayant le soleil en prespective, et pour musique le chant délicieux de mille petits oiseaux. "Un jour de printemps, le fils du voisin lui apporta aussi quelques fleurs des champs, dont l'une, par hasard, avait encore ses racines. Elle fut plantée dans un pot, et placée sur la fenêtre, près du lit. Plantée par une main heureuse, elle poussa des rejetons, et produisit chaque année de nouvelles fleurs. C'était le jardin de l'enfant malade, son seul trésor sur cette terre; il l'arrosait, la cultivait avec soin, et la plaçait toujours de manière à ce qu'ell ne perdît pas un des rayons de soleil qui pénétraient par la lucarne. Aussi la fleur se développait et s'embellissait avec ses rêves; elle fleurissait pour lui, pour lui elle répandait son parfum et prenait des airs coquets. Lorsque le bon Dieu rappela l'enfant à lui, il s'inclina vers elle avant de mourir. Il y a maintenant une année que l'enfant est chez Dieu, et il y a une année que la fleur est restée oubliée sur la fenêtre et s'est desséchée. Le jour du déménagement, on l'a jetée parmi les immondices de la rue, et c'est notre pauvre fleur fanée que nous avons recueillie dans notre bouquet, car elle a causé plus de joie que la plus riche fleur du jardin d'une reine." - "Mais comment sais-tu tout cela ? demanda l'enfant. - Je le sais, répondit l'ange, parce que j'étais moi-même ce petit garçon malade qui marchait avec des béquilles. Je reconnais bien ma fleur." Et l'enfant, ouvrant tout à fait les yeux, regarda le visage éclatant et superbe de l'ange. Au même instant, ils entrèrent dans le ciel du Seigneur, où la joie et la félicité sont éternelles. Lorsque le bon Dieu eut pressé l'enfant mort sur son coeur, il poussa des ailes à l'enfant comme à l'autre ange, et, se tenant par la main, tous deux s'envolèrent ensemble. Le bon Dieu serra aussi sur son coeur toutes les fleurs, mais il donna un baiser à la pauvre fleur des champs fanée qui aussitôt, dotée d'une voix, chanta avec les anges qui flottent autour du Seigneur, formant des cercles jusqu'à l'infini, tous heureux. Oui, ils chantaient tous, grands et petits, le petit enfant béni, et la pauvre fleur des champs qui avait été jetée toute fanée parmi les ordures, dans la ruelle sombre et étroite. 1 لینک به دیدگاه
marjan17 4150 اشتراک گذاری ارسال شده در 12 مهر، ۱۳۸۹ فرشته هانس کریستین آندرسن " هر بار که یک بچه مهربان و دوست داشتنی می میرد یک فرشته از سوی خداوند بر زمین فرود می آید فرشته بچه را در آغوش می گیرد و بال های بزرگش را می گشاید و بچه را به تمامی جاهایی که دوست دارد می برد ویک بغل گل هم می چیند این گلها را هردو برای خداوند می برند تا خدا آنها را در آن بالا زیباتر از روی زمین دو باره برویاند خدا این گلها را بر روی قلبش می فشارد و اگر بیشتر دوست بدارد بر آنها بوسه ای می زند که این بوسه یک بانگ و صدای رسایی به گلها تقدیم می کند تا آنها آواز خوشبختی و سعادت را سر دهند " . اینها چیزهایی هستند که فرشته خدا به هنگام حمل کردن بچه مرده به آسمان برای او نقل می کرد و بچه به حرف های او گوش می کرد در حالی که انگار در عالم رویا و خواب وبیداری بود . و آنها بر فراز مکانهایی که بچه های کوچولو در آنجا بازی کرده بودند و باغ هایی که پر از گل های شگفت انگیز بودند پرواز می کردند . فرشته پرسید " کدام یک از گل ها را برای کاشتن در آسمان با خود ببریم. " ؟ نزدیکی های آنها یک بته گل سرخ شگفنت انگیز بود ولی دستان شرور و خبیثی ساقه های آن را شکسته بود بطوری که شاخه های حامل غنچه های تازه شکفته و خشک شده از گوشه گوشه آن آ ویزان بودند ! - بچه گفت : " درخت بیچاره ! آن را بردار و بیاور تا آن بالا در آسمان و نزدیک خدا دو باره شکوفا شود ." فرشته بوته گل سرخ را گرفت و بچه را بوسید طفلک چشمانش را نیمه باز کرد . آنها گل های زیبا را از هر جا جمع کردند بدون آنکه قاصدک را که اغلب مورد تحقیر قرار می گرفت تحقیر کنند و فکر نسنجیده ای هم نکردند . - بچه گفت: " ما هم اکنون به اندازه کافی گل جمع کرده ایم " و فرشته با اشاره ای حرف او را تصدیق کرد ولی فعلا به سوی خد پرواز نکردند . الان هوا کاملا تاریک شده و همه جا در سکوت عمیقی فرو رفته است . آنها از فراز یک خیابان تنگ و تاریک عبور کردند که پر از پوشال های کهنه ، خاکستر و خاکروبه وزباله بود . فرشته از لابلای این همه خرده ریزه و اشغال چند تکه از یک گلدان را به بچه نشان داد یک تکه کلوخ گلی که جدا افتاده بود هنوز ریشه های یک گل پژمرده را در خود داشت . فرشته گفت : " این گل را هم با خود می بریم هنگام پرواز و دور شدن از اینجا من علت آوردن این گل را برای تو خواهم گفت ."! آنها به هوا برخاستند وروایت را شروع کرد . لینک به دیدگاه
marjan17 4150 اشتراک گذاری ارسال شده در 12 مهر، ۱۳۸۹ " آن پایین ها در آن خیابان تنگ و تاریک یک بچه کوچولو و فقیر و مریض در یک سرداب زندگی می کرد او از همان اوان طفولیت بستری بود . گاهی اوقات که احساس می کرد حالش بهتر است شروع به گشتن به دور اتاق می کرد و همه کار او این بود . نور خورشید گاه به گاه این منزل فقیرانه را روشن می کرد و گرمای خورشید بجه کوچولو را دوباره گرم می کرد و بچه می توانست جریان خون سرخ را در انگشتان ظریف و نیمه شفاف خود ببیند . و می گفت : " خدا را شکر ، من من امروز می توانم از خانه خارج شوم " ! او نمی توانست سرسبزی شگفت انگیز و عالی جنگل را از طریق شاخه آلشی که پسر همسایه برای او آورده بود ببیند و بشناسد ! او این شاخه آلش را بالای سر خود گذاشته بود و بنابراین احساس کسی را داشت که زیر یک درخت بزرگ و پر شاخ و برگ و داری چشم انداز آفتابی نشته و در حالی که هزاران پرنده کوچک برای او آواز دل انگیز می خوانند در حال استراحت بود .! یک روز در فصل بهار پسر همسایه چند گل صحرایی را نیز برای بچه آورد از روی شانس یکی از این گل های صحرایی هنوز هم ریشه داشت . بچه کوچولو گل را درون یک گلدان گذاشت و روی پنجره نزدیک تختخوابش گذاشت از آنجا که گل توسط دستان خبره ای کاشته شد جوانه های تازه ی زد و هر سال گل های تازه ای داد و این باغچه و مهد کودک این بچه بیمار بود و این گل تنها گنج او روی این کره خاکی بود با دقت کافی و مراقبت فوقالعاده آن را پرورش می داد و آن را طوری در مقابل تنها پنجره زیر شیروانی قرار می داد که حتی یک اشعه آفتاب را که از پنجره وارد اتاقش می شد را از دست ندهد . این گل پا به پای رویاهای بچه کوچولو رشد می کرد و زیبا می شد در واقع این گل برای او شکوفا می شد و برای او عطر و رایحه دل انگیزش را در هوا می پراکند !و فضا را برای او قشنگ و دل نشین می کرد .وقتی که خداوند بچه مریض را به سوی خود فراخواند او بیش از مرگش در مقابل گل خم شد و تعظیمی کرد . اکنون یک سال بود که بچه نزد خدا بود و یک سال بود که آن گل در پنجره اتاق فراموش شده و خشک شده بود روز اسباب کشی از آن خانه کسی آن گل را به میان زباله های خیابان پرت کرده بود و این همان گل بیچاره ای است که ما امروز آن را برداشتیم و داخل این دسته گل جای دادیم ! زیرا این گل بیشتر از زیباترین گل های باغ یک ملکه باعث شادی شده است . - بچه پرسید : " اما شما این همه اطلاعات را در باره این گل از کجا می دانید. "! - فرشته پاسخ داد : " من اینها را به این خاطر می دانم که آن پسر بچه مریض که با کمک چوب زیر بغل راه می رفت خودم بودم !و من گل خودم را خیلی خوب می شناسم. " ! بچه ناگهان چشمانش را گشود و چهره تابناک و زیبا و رعنای فرشته را نگریست در همین حال آنها وارد قلمرو و بارگاه خداوند بزرگ شدند آنجایی که شادی و سعادت و خوشبختی جاودانه است . در حالیکه خدای خوب بچه مرده را روی قلبش می فشرد دو تا بال مانند فرشتگان به بچه اهدا کردند و هردو به پرواز در آمدند خدای خوب و مهربان همچنین گل ها را روی قلبش گذاشت اما بر گل پژمرده صحرایی بیچاره بوسه ای تقدیم کرد با این بوسه گل به یک صدا و بانگ رسایی مجهز شد تا همراه سایر فرشتگان که به دور خدای خوب حلقه زده بودند و یک دایره تا بی نهایت را تشکیل داده بودند آواز بخوانند در حالی که همه شاد و خوشحال بودند . بله ! همه آنها آواز شادی می خواندند بزرگ و کوچک،حتی بچه کوچولوی سعادتمند و طفلک گل پژمرده صحرایی که در کوچه تنگ و تاریک به میان زباله ها پرت شده بود . لینک به دیدگاه
ارسال های توصیه شده